L’achat d’un voilier, neuf ou d’occasion, nécessite réflexion et conseil. Il est mieux de vérifier quelques points clés avant de se « jeter à l’eau », sans mauvais jeu de mots. Pour cet article nous avons demandé l’aide de professionnels pour avoir les meilleurs conseils. Aujourd’hui je vous parle du GREEMENT avec Atelier Gréement.
Âge du gréement
Tout d’abord, il existe une astuce pour connaître l’âge d’un gréement, il suffit de vérifier les différentes factures de remplacement de ses pièces. Normalement un gréement dormant en hauban, en étai… dure entre cinq ans et une dizaine d’années. Cela varie suivant qu’il soit équipé de câble monotoron ou de rod. Mais même dans ce cas, la date de fabrication est inscrite sur les embouts par certains fournisseurs comme ACMO.
Il est important de vérifier l’âge du gréement, car il est l’un des consommables que l’on doit changer à l’usure.
Inspection visuelle
Il faut forcément monter sur le mât pour pouvoir inspecter le gréement. Pour Atelier Gréement par exemple, 2 personnes sont envoyées successivement pour faire chacun un rapport détaillé photos à l’appui. Les 2 rapports sont ensuite comparés pour être confronté dans un rapport final. Cela démontre l’importance de monter sur le mat pour faire un constat de visu.
Quid du Mât?
Le mât peut générer de l’électrolyse s’il est fait en aluminium. Il faut l’isoler avec précaution avant d’y installer un accessoire, mais cette opération est souvent mal faite par les amateurs. Ce qu’il faut principalement vérifier sont : les liaisons avec les barres de flèche, les fixations de platine de bloqueur, celles de winch, et chaque rivet pop.
Ensuite, l’inspection du mât consiste aussi à vérifier les points de fixation des haubans pour pouvoir repérer les fissures qui apparaissent.
Si un mât a peu d’électrolyse il peut se réparer, mais dans les autres cas il faut obligatoirement le changer. Cette opération s’élève toutefois à une dizaine de milliers d’euros.